Contrairement aux idées reçues, le médecin n'est plus cet humaniste bienveillant qui consacre sa vie à soulager ses semblables. Les erreurs sont de plus en plus fréquentes, et le laxisme et le mépris semblent l'emporter sur le professionnalisme.
Certains prétendent que la médecine n'est pas une science exacte et qu'une certaine marge d'incertitude est à prévoir. Ceci est exact, mais l'aléa médical est devenu une excuse trop facile derrière laquelle se réfugient nombre d'incompétents.
Nous allons tenter sur ce site d'en analyser les causes et les conséquences.


Article 47 du code de déontologie médicale (décret n° 95-1000 du 6 septembre 1995) :
Hors le cas d'urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d'humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles.

Cet article 47 du code de déontologie médicale est la honte de la profession car il offre aux médecins le droit de refuser de soigner un malade dans la mesure où la vie de celui-ci n'est pas en péril.
Conscients de leur impunité, nombre de médecins ne se privent pas d'user de ce droit dans leur pratique courante et de fermer brutalement leur porte à des patients désemparés.

Ces refus se concrétisent le plus souvent de trois façons différentes : soit en refusant carrément de recevoir le sujet sous des prétextes aussi futiles que mensongers; soit en tentant de s'en débarrasser en l'orientant vers un confrère (qui le plus souvent orientera à son tour vers un autre confrère…)
La troisième méthode, tout aussi fréquente, consiste à ne pas répondre aux questions du patient et à ne rien prescrire (ou seulement des traitements sciemment inadaptés) de façon à le décourager de revenir.
Certains ont la brutalité de dire en face au patient qu'ils lui interdisent leur cabinet, mais c'est déjà beaucoup plus rare.
Les conséquences en sont graves car à la douleur physique vient s'ajouter un désarroi psychologique qui ne peut que renforcer la maladie. Mais de cela les praticiens n'ont cure !

Pourquoi refuser de soigner ?

Surcharge de travail, paresse intellectuelle et incompétence sont les trois mots clés pour expliquer le rejet de patients.

La surcharge de travail peut malheureusement expliquer que les médecins sont de plus en plus amenés à refuser de la clientèle. C'est le gouvernement qui, dans les années 80, constatant que les dépenses de maladie étaient trop importantes a décidé d'en limiter les dérives en limitant les prescripteurs. L'accès au doctorat de médecine s'est donc durci, avec les effets que l'ont connaît aujourd'hui : les médecins sont en nombre insuffisant et le gouffre de la Sécurité Sociale n'a pas été comblé pour autant.
Les praticiens se plaignent de cette surcharge, mais ils sont les premiers bénéficiaires d'un système qui, en les limitant en nombre, leur évite les tourments de la concurrence. Leurs salles d'attente sont toujours pleines et plus d'une profession aimerait bénéficier d'une telle manne et se payer le luxe de refuser du monde !

La paresse intellectuelle et l'incompétence sont aussi des facteurs d'importance dans le refus de soigner. Le médecin est (de par une formation davantage basée sur la mémoire que sur le raisonnement) une mécanique bien huilée qui n'aime pas avoir à trop se torturer les neurones. Dès lors qu'il tombe sur un cas un peu plus ardu qui le sortira de sa routine quotidienne, il le rejettera presque systématiquement.
Le praticien moderne estime qu'il n'a pas à guérir (d'ailleurs ce mot ne figure nulle part dans le code de déontologie), il est seulement là pour prescrire !

Le client qui va lui faire perdre son temps en lui posant problème, le client insensible aux traitements expéditifs, le client incurable, celui-là est un mauvais patient qui doit être chassé au plus vite.
Bref, que ce soit par paresse intellectuelle ou par incompétence, le médecin moderne veut du rapide, du simple et du rentable !


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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Curieux que personne n'aie le courage de mettre un nom pour signer tout ce ramassis de haine à l'encontre des médecins!
Nous ne pouvons que vous souhaiter de ne pas être malade ou d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte...