Contrairement aux idées reçues, le médecin n'est plus cet humaniste bienveillant qui consacre sa vie à soulager ses semblables. Les erreurs sont de plus en plus fréquentes, et le laxisme et le mépris semblent l'emporter sur le professionnalisme.
Certains prétendent que la médecine n'est pas une science exacte et qu'une certaine marge d'incertitude est à prévoir. Ceci est exact, mais l'aléa médical est devenu une excuse trop facile derrière laquelle se réfugient nombre d'incompétents.
Nous allons tenter sur ce site d'en analyser les causes et les conséquences.


D'où vient l'incompétence médicale ?

On peut se demander comment il est possible d'être incompétent après tant d'années d'étude !
A notre avis, ce ne sont pas les connaissances qui sont en cause, mais l'état d'esprit du médecin.
Et il y a deux causes à ce mauvais esprit : le complexe de supériorité et l'excès de mémorisation.

Complexe de supériorité : le médecin s'estime supérieur au reste de l'humanité. Il estime n'avoir de leçon, ne conseil, ni même de suggestion, à recevoir de personne. Et surtout pas de son patient !
Par conséquent, toute remarque émise par le patient sera systématiquement rejetée. Le patient est le plus souvent considéré comme un bétail ignare qui ne sait même pas dire où il a mal. Alors que le médecin, lui, SAIT ! Le médecin sait tout, mieux que son patient, mieux que le commun des mortels. Alors il se bouche les oreilles dès que le patient ouvre la bouche.
Le problème est que le patient, même s'il n'a pas fait d'études médicales, sait dire ce qui ne va pas et surtout a conservé intact ce fameux bon sens qui fait tant défaut à ces prétendus "êtres supérieurs".
La conséquence d'une telle attitude méprisante débouche le plus souvent sur des erreurs continuelles : traitements inadaptés, souffrance inutile, guérison retardée, complications imprévues et, en prime, surcoût pour l'assurance maladie.

L'excès de mémorisation : les études médicales sont davantage basées sur la mémoire que sur le raisonnement. Dans un sens, ce procesus est normal car la médecine ne s'invente pas : il y a des lois, des fonctionnements naturels qui ne laissent aucune place à l'improvisation. Le médecin n'est pas un artiste ni un créateur : il est l'interface entre les anomalies fonctionnelles du corps humain et l'ensemble des solutions mises à sa disposition par l'industrie pharmaceutique.
Le problème est qu'il va s'enfermer dans cette attitude robotisée et apprendre à davantage fonctionner par "automatismes appris" que par observation et déduction personnelles.
En gros, son schéma de fonctionnement se déroule en 3 temps : "Vous présentez tels symptômes, donc vous avez telle pathologie, donc je vous prescris tel traitement." Point final.
Le problème, avec ce type d'attitude rigide, est que le corps humain n'est pas un ordinateur, qu'il est bien plus complexe et surtout qu'il n'obéit pas aux manuels de médecine.
Là aussi, cette attitude bornée engendre toute une panoplie d'erreurs car, lorsque la recette ne prend pas, le médecin est vite décontenancé et ne cherche pas à comprendre par lui-même : il cherche simplement au fond de sa mémoire une nouvelle recette prête à l'emploi !
Là où un simple esprit de logique suffirait parfois à apaiser bien des maux, le médecin s'acharne à tout prix à reproduire des schémas appris "par coeur", sans se soucier du manque de résultat obtenu.

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